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21 janvier 2020
Nous poursuivons notre série d’articles éducatifs sur les projets de RS&DE dans l’industrie du cannabis. Cet article porte sur les premières étapes nécessaires pour structurer un projet de RS&DE.
Pour s’assurer que le montant exact des dépenses est réclamé, il est très important de déterminer quand le projet de RS&DE commence. On croit souvent qu’il commence lorsque l’obstacle technologique est identifié. Il s’agit toutefois d’une erreur. Il faut d’abord démontrer que le problème n’a pas de solution disponible dans les sources accessibles. En d’autres termes, il faut procéder à une évaluation préalable de la recherche. Bien que l’industrie du cannabis soit encore très récente, certaines réponses peuvent être trouvées en ligne, dans des revues scientifiques, dans des ouvrages professionnels (par exemple, The Cannabis Growth Bible) ou en interrogeant des collègues qui ont pu avoir des problèmes ou des questions similaires auparavant. Le temps consacré à l’évaluation de la recherche dans le cadre de cette recherche préliminaire n’est pas admissible au titre de la RS&DE.
Supposons qu’aucune réponse ne soit trouvée dans ces sources. Ce résultat ne signifie pas pour autant qu’il existe une réelle incertitude technologique et que les projets de RS&DE ont commencé. Il se peut que des réponses existent dans des industries parallèles. Par exemple, certains paramètres liés à la culture du cannabis peuvent être comparables à ceux de la culture de la tomate. Dans ce cas, si vous essayez une méthode décrite pour les tomates et qu’elle ne donne pas les résultats escomptés, c’est seulement à ce moment-là que l’on peut affirmer qu’un obstacle technologique a été rencontré, marquant le véritable début des travaux de RS&DE.
Supposons que nous soyons au début du projet de RS&DE. Pour être admissible, le projet doit suivre une approche méthodique, en évitant les travaux de type « essais-erreurs ». Il est donc fortement recommandé à ce stade, avant de commencer le processus expérimental, de rédiger un court protocole de recherche, qui servira de preuve que le projet n’est pas de type « essai-erreur ». Ce protocole prouve que le projet repose sur une démarche réfléchie et structurée. Voici les chapitres que peut comprendre un tel protocole :
–Objectif. Brève description de l’objectif et du contexte du projet.
–Hypothèse. Formulation des hypothèses à tester par le projet. Cette partie est essentielle ! La formulation d’hypothèses est l’une des exigences clés pour la RS&DE (l’une des cinq questions).
–Matériaux. Quels sont les matériaux alloués au projet ? Quelle est la logique qui sous-tend cette affectation ?
–Méthodes. Quelles sont les expériences prévues ?
–Contrôles. Quelles expériences de contrôle seront réalisées pour s’assurer que les connaissances acquises ne sont pas dues au hasard ?
–Taille de l’échantillon. Comment la taille de l’échantillon (par exemple, le nombre de plantes expérimentales) a-t-elle été déterminée pour garantir des résultats statistiquement significatifs ?
–Données collectées. Quels paramètres seront mesurés ?
–Interprétation des données. Que va-t-on faire des données recueillies ?
–Références. (facultatif) Exemples de littérature qui ont été examinés au cours de l’évaluation préliminaire de la recherche.
Ces protocoles deviendront une partie intégrante importante de la description technique des vos projets de RS&DE. De plus, la rédaction du protocole et le temps consacré aux discussions liées sont éligibles au crédit pour la RS&DE. Assurez-vous dont de les consigner dans vos feuilles de temps.
Pour plus d’informations sur l’industrie du cannabis médical, n’hésitez pas à nous contacter dès aujourd’hui.