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Les critères ESG (environnement, social et gouvernance) se sont imposés comme un standard dans l’évaluation des entreprises. Au Canada, ils influencent désormais non seulement l’image et la réputation d’une organisation, mais aussi son accès au financement, particulièrement lorsqu’il s’agit d’innovation.
En 2025, intégrer l’ESG dans vos projets n’est plus une option : c’est un levier stratégique. Les gouvernements, investisseurs et institutions financières valorisent les projets qui démontrent une réelle prise en compte des enjeux de durabilité, en particulier dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, les technologies propres, la mobilité et l’économie circulaire.
Les financeurs publics et privés exigent désormais des garanties sur la contribution durable des projets. Pour une entreprise, ne pas intégrer l’ESG dans ses demandes, c’est prendre le risque de voir son dossier considéré comme incomplet ou moins prioritaire.
Inclure l’ESG dans une demande de financement :
Le Canada est reconnu pour ses incitatifs fiscaux, en particulier le programme RS&DE (Recherche scientifique et développement expérimental). Ce crédit d’impôt reste une pierre angulaire du financement de l’innovation. Or, de plus en plus, les organismes évaluateurs mettent en avant la pertinence ESG des projets, même lorsqu’il ne s’agit pas encore d’un critère officiel.
En parallèle, plusieurs institutions ont déployé des mécanismes spécifiques :
Ces dispositifs convergent vers une même logique : soutenir des projets innovants qui contribuent directement à la transition durable du pays.
La taxonomie canadienne des investissements durables, en cours de déploiement, établit des critères scientifiques et uniformes permettant d’identifier les projets « verts » et ceux de « transition ».
Concrètement, un projet innovant dans la capture de carbone, l’hydrogène propre ou les matériaux biosourcés pourra démontrer plus facilement sa pertinence ESG en se référant à cette taxonomie.
Chaque entreprise doit déterminer quels critères ESG sont les plus pertinents pour son secteur : émissions de GES, circularité des matériaux, diversité en emploi, gouvernance éthique, etc.
Avant de déposer un dossier, un audit ESG ou un état des lieux interne permet d’évaluer vos forces et faiblesses, et d’élaborer un plan d’action crédible.
S’inspirer des standards internationaux (ISSB, TCFD, GRI) renforce la robustesse du dossier. Ces cadres permettent de quantifier vos impacts et de présenter des données comparables.
Les engagements ESG doivent être concrets : réduction de X % des émissions en trois ans, utilisation de Y % de matériaux recyclés, création de Z emplois inclusifs.
Les organismes de financement cherchent à savoir comment un projet s’inscrit dans la durée. Démontrer la pérennité et l’effet structurant de l’innovation sur la transition durable est un atout majeur.
Un projet qui intègre l’ESG inspire confiance et réduit la perception de risque pour les investisseurs et organismes publics.
De nombreux programmes réservent des enveloppes spécifiques aux projets qui répondent à des critères ESG stricts.
Une entreprise qui démontre sa capacité à allier innovation et durabilité améliore son image et se distingue de ses concurrents, au Canada comme à l’international.
L’avenir du financement de l’innovation au Canada passe par l’intégration des critères ESG. En combinant créativité technologique et engagement durable, les entreprises maximisent non seulement leurs chances de financement, mais elles s’assurent aussi un rôle de leader dans l’économie de demain.
Le message est clair : pour innover, il ne suffit plus de développer une nouvelle technologie. Il faut démontrer qu’elle contribue à un avenir plus durable, plus inclusif et plus responsable.
Pour accompagner les entreprises dans cette démarche, ABGI Canada propose un service dédié à l’intégration des critères ESG dans vos projets d’innovation. Nos experts peuvent vous guider pour valoriser vos initiatives durables et maximiser vos chances d’accès aux financements adaptés. Contactez-nous !
